Quand Kader Attia et Jean-Jacques Lebel se rencontrent au Palais de Tokyo

23 février 2018
Le Monde

« L’isolement de la pratique artistique vous conduit parfois sur les sentiers de la recherche. Du terrain aux livres, elle tisse, à la rencontre des cultures autres et de leurs objets, des échos riches et toujours différents avec notre propre histoire », confient Kader Attia (né en 1970) et Jean-Jacques Lebel (né en 1936) qui se sont rencontrés en 2012, à l’occasion de l’exposition « 1917 » au Centre Pompidou-Metz. Ces deux artistes ont conçu ensemble une exposition, qui a lieu au Palais de Tokyo à Paris jusqu’au 13 mai. Elle se veut un véritable laboratoire de recherches : un lieu d’échanges qui donne à voir des images de guerre et de conflits, d’humiliation et de mort, un lieu d’expérimentations où chacun s’exerce à trouver des solutions, liées aux enjeux majeurs de notre civilisation, pour s’extraire d’un monde infernal, dominé par le Mal et la destruction. En voici quelques images (prises pendant l’installation des œuvres au Palais de Tokyo).

Lire la critique (en édition abonnés) : Attia, Lebel, l’un est l’autre

Philippe Dagen